Généralement, on ne le sait pas, mais nous sommes entourés d’appareils qui contiennent du liquide caloporteur et ce, même si on est un particulier. Qui ne serait pas étonné par cette affirmation péremptoire ? Voici ce dont il s’agit et ce qu’il convient de faire si l’on constate une avarie.
Fluide caloporteur : à quoi sert-il ?
Le liquide caloporteur ou caloriporteur peut se trouver sous différentes formes selon les applications des appareils ou des machines.
Concernant les particuliers, on en trouve dans les systèmes de chauffage, comme les pompes à chaleur par exemple. L’unité extérieure récupère les calories présentes dans l’air pour les restituer sous forme de chaleur dans les radiateurs à eau. Cette eau, en chauffant, va permettre à la pièce d’obtenir la température demandée. Cela sera la même chose pour un chauffe-eau, y compris ceux qui fonctionnent au solaire.
Mais on peut aussi trouver des fluides caloporteurs dans les entreprises et les industries, notamment agroalimentaires, pour pasteuriser le lait et autres liquides ; dans le but d’enlever les virus et les bactéries présents dans la matière première brute et la rendre propre à la consommation.
Le fluide caloriporteur peut se trouver sous la forme liquide (il s’agira alors d’eau mélangée à du glycol par exemple, pour éviter le gel des tuyaux), de gaz ou encore de métal liquide.
Quoi qu’il en soit, le fonctionnement reste quasiment identique et ces appareils sont soumis à des variations de températures importantes qui impactent nécessairement sur la durée de vie de certaines pièces.
Est-ce important de changer le fluide caloporteur ?
Il est primordial de remplacer l’ancien fluide caloporteur par du nouveau dans le cadre d’une vidange. La fréquence de remplacement dépend bien entendu du type de fluide, de l’appareil, de sa fréquence d’utilisation etc…
Ce changement qui peut être relativement complexe nécessite l’intervention d’un professionnel du génie climatique même si l’on peut commander du fluide caloporteur sur des sites spécialisés, tout comme le reste des consommables d’un tel appareil (joints, plaques…). Tout cela a de l’importance car même des joints qui semblent tous identiques sont compatibles avec certains appareils et pas avec d’autres : attention à bien noter la marque et le modèle de l’appareil.
C’est le fluide caloporteur qui assure le bon fonctionnement de l’appareil : non seulement il lui permet de remplir sa tâche, c’est-à-dire de modifier la température d’un liquide ou d’un gaz pour un résultat donné (avoir chaud, obtenir de l’air frais s’il s’agit d’un climatiseur, supprimer les bactéries…), mais il assure son intégrité grâce à son aspect un peu visqueux.
Les entreprises et les industries, après avoir commandé les consommables, se réfèrent généralement à un professionnel qui va se charger de vidanger la machine, de nettoyer chaque pièce pour éviter son encrassement mais aussi procéder au remplacement des consommables usagées ou encore renouveler le liquide caloporteur.
Cette action régulière leur permet de pouvoir conserver leurs machines en bon état de marche, de ne pas faire de dépenses imprévues en termes d’énergie ou encore de craindre qu’une fuite ait mis en péril la matière première ; ce qui supposerait des pertes, y compris financières.