Un chauffage énergétiquement efficace et financièrement durable constitue une préoccupation permanente. Beaucoup penchent pour le gaz, mais la question reste : est-il vraiment l’alternative la plus économique ? Décryptage.

Un équipement adapté pour une meilleure efficacité énergétique

Vous avez déjà adopté le gaz et cherchez une alternative pour réduire votre facture de chauffage ? Une première solution consiste à remplacer une chaudière gaz d’ancienne génération par un équipement répondant plus aux normes d’efficacité énergétique. Avec ces appareils, vous réalisez des économies sur 2 fronts – la consommation et la facture – grâce à une performance revue à la hausse. Faites appel aux bons conseils d’un installateur pour choisir un modèle de chaudière gaz adapté à votre type d’habitation ainsi qu’à votre mode de vie. Ce sera d’ailleurs l’occasion de bien mûrir le projet, question budget, en obtenant différentes propositions de prix. Ce qui vous permet, à terme, de profiter du devis le plus avantageux. Par ailleurs, des aides sont prévues dans le cadre de la transition énergétique sur les appareils THPE. Exigez donc des chaudières à efficacité énergétique saisonnière dépassant les 92 %.

Zoom sur les nouvelles chaudières gaz à condensation

Face au grand défi actuel d’efficacité énergétique, rien de tel que les chaudières gaz condensation. Performance et économie trouvent un excellent terrain d’entente dans ces appareils qui constituent une alternative gagnante à la chaudière gaz basse température. Au cœur de leur fonctionnement se trouve une technologie inédite, qui consiste au préchauffage de l’eau du réseau. Celui-ci utilise la vapeur récupérée dans l’énergie résiduelle des fumées. Autre avantage de ces équipements, la disponibilité de 2 configurations, permettant de choisir celle qui convient à l’emplacement envisagé dans sa maison. Les sous-sols et les garages accueilleront avantageusement les modèles au sol, tandis que la cuisine abritera les chaudières murales, faciles d’installation et compactes. Les 2 solutions s’adaptent à des habitations neuves ou en rénovation et permettent d’envisager des marges sur la facture de l’ordre de 25 %, pour un rendement pouvant atteindre les 110 %. En fait, pour produire la même quantité de chaleur que ses pairs à basse température, l’appareil consomme 10 % à 25 % de gaz en moins.

Verdict : le gaz est-il le plus économique ?

Tout dépend du profil de l’habitation ciblée par le projet de chauffage. Les petites surfaces des appartements ou studios peuvent de contenter d’un autre type de chauffage, notamment électrique, qui requiert un faible investissement de départ. Les factures d’abonnement sont, par ailleurs, acceptables étant donné que ces petits logements ne dépasseront pas un certain nombre de kilowatts-heures. Pour les maisons et toutes habitations de grande taille, il vaut effectivement mieux se tourner vers le gaz et comme dit plus haut, saisir toutes les opportunités des appareils THPE. S’il est vrai que ces derniers sont plus chers que les équipements classiques, le surplus d’investissement à prévoir n’est que 30 %, pour l’entrée de gamme. Par contre, la rentabilisation est envisageable dès la sixième année et de nombreuses aides sont disponibles pour supporter le coût de l’acquisition. Prime Énergie, crédit d’impôt et autres subventions de l’ANAH sont accessibles sous conditions, selon le profil de chaque ménage.

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